Nous sommes encore très entreprenant sur le chemin du retour. D’une autre année, nous connaissons le lac des Fonds de Rame sous le Gouffre de Gourfouran. Nous voulons nous y baigner, mais apparemment l’eau devient mauvaise vers la fin de l’été. Elle est en tout cas chargé d’algues pas trop appétissantes. À défaut d’un bain, nous jetons un œil au Gouffre de Gourfouran, à la ruine du château et à la chapelle de Rame. Les trois sites sont détaillés sur notre site sur la Provence sous Gouffre de Gourfouran, Chapelle de Rame et le lac des Fonds de Rame.
Le Gouffre de Gourfouran ne s’explore pas par le fond parce que EDF y fait des lâchers d’eau. En effet, en haut du plateau se trouve un petit barrage à Pallon et au pied de la falaise est la station hydroélectrique pour l’électricité de pointe. C’est de l’énergie renouvelable, c’est bien, mais pourquoi ne peut on pas mettre en place un système d’avertissement sachant que ces lâchers sont rarissimes? Surtout avec les techniques d’aujourd’hui ce serait facile. Bien sûr, il est plus facile de mettre des panneaux d’interdiction. Quand est-ce que ces méthodes féodales prendront-elles fin? Pourquoi un avertissement est-il possible dans le Verdon (et encore, c’est compliqué par téléphone) et pas à tous les autres sites sachant qu’ils sont tous automatisés?
On monte donc sur le talus naturel à gauche pour avoir une vue dans les gorges.
Un sentier plus long est indiqué sur les panneaux, mais il n’y a qu’un seul point de vue dans le canyon sur ce tour et nous doutons que l’effort en vaille la peine.
Nous redescendons donc dans la plaine.
Au pied du gouffre se trouve la Chapelle de Rame. Elle est grande, mais trapue est assez irrégulière. C’est le résultat de multiples reconstructions depuis le Moyen-Âge.
Près de la chapelle, entre les arbres sont les ruines de deux tours du Château de Rame et un panneau indique que tout un village se trouvait ici.
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