La ville et le port de Stavanger sont décrits comme très modernes mais il y a aussi le Gamle Stavanger, la vieille ville qui contraste fort avec le reste. En saison estivale, le contraste est aussi très grand avec les navires de croisière qui débarquent en plein ville dans l’ancien port naturel, le Vågen. Ces monstres de la mer dépassent de loin la hauteur des maisons de la ville. Ils débarquent leur masse de touristes qui parcourent alors la ville comme des fourmis sans plan précis.
À notre passage, pas moins de cinq grands paquebots étaient présent en ville. Chacun de ces navires charrie entre mille et 3000 passagers. Cela se ressentait par exemple aux cafés du centre (mais ceux plus loin sont de toute manière meilleurs) ou à l’entrée des musées.
Lors des escales, il faut aussi charger et décharger des tonnes de matériel et de déchets.
Mais il y a aussi un côté avantageux: peu de touristes viennent en voiture dans la ville, il n’y a aucun problème de se garer près du musée du pétrole (tout est payant bien sûr).
Est-ce que ce la compense le grand défaut écologique de ces navires? Ils se propulsent au fioul lourd et émettent à côté des tonnes de CO2 toutes sortes de particules nocives. Tout cela pour le plaisir de voyager dans des cabines de type HLM?
Ces navires transportent une image de luxe avec le nombre de casinos et de restaurant à bord, pourtant c’est une clientèle normale qui est visé par presque tous les tour-opérateurs. Ces quelques étages, vus de face, font penser à un poulailler à cage ou à une façade d immeuble à loyer modéré. Le navire dispose de 7 étages identiques avec 98 balcons identiques pour l’étage le plus long. Le bateau a 18 ponts dont 13 accessibles aux passagers.
Les relations de taille sont complètement exorbitants.
Mein Schiff 1 est un bateau de 1996 pour 1924 passagers. Il est long de 264 mètres.
Cette bouée circulaire pend du P&O Cruises Britannia à quai à Stavanger.
La restauration s’adapte au tourisme de masse et sur les chemins des touristes est positionnés la restauration rapide. Le logo imite quelqu’un qui s’attable avec les couverts déjà à la main et avec un foulard installé en bavette. La tête est remplacée par le mot hungry (faim). Cela devrait être compréhensible par tous les touristes anonymes du monde.
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