En quittant Molde vers midi, nous nous rendons compte du temps qu’il faut pour rejoindre l’Atlanterhavsveien sur les îles à l’avant d’Averøy. On passe plus de trois heures sur des petites routes. Nous ne nous arrêtons même pas au ponts de la Route de l’Atlantique et filons direct au Lysø Naturcamping. Là, on a durant l’après midi un pré pour nous (qui ne s’emplira qu’un peu jusqu’au soir). Il y a plusieurs prés à disposition entre les rochers arrondis, on prend le plus éloigné, même si cela fait une longue trotte pour aller aux toilettes.
Les prés du camping ne sont pas indiqués pour les camping-cars parce que la route d’accès est très étroite et la tourbe formant les prés a tendance à laisser s’enfoncer les véhicules de plus de deux tonnes. On aura quelques problèmes de partir le matin du point bas près de l’eau. Ce sont les moments où nous regrettons d’avoir monté des pneus été à gomme dure, avec des pneus hiver à gomme tendre et des sculptures plus structurées, on part mieux dans l’herbe humide. Il y a des places avec du gravier pour les camions plus lourds, mais ils sont bien sûr moins beaux.
Nous ne nous sommes enfoncés que de 3 centimètres, mais pour en sortir, ce n’est pas évident, il faut reculer et avancer plusieurs fois pour prendre de l’élan.
L’endroit et si beau et propice à la pêche des rochers joignables en quelques minutes à pied que nous resterons une deuxième nuit. Il y a un peu de vent, mais les températures avoisinent les 30°C.
Les îles au nord de Lysøya.
Le bras de mer et îles au nord de l’Atlanterhavsvegen.
Ce sera le jour d’André avec un maquereau et un lieu jaune.
On trouve communément les linaigrettes dans les endroits humides dans les tourbières en terrain siliceux.
Le pont emblématique de l’Atlanterhavsvegen est visible à droite de la photo. Les montagnes au fond se trouvent sur la presqu’île Eide avec Melsen, 768 mètres.
Il y a un feu sur la balise fixe.
La mer est idéale pour le canoë-kajak. Nous avons le notre (gonflable) avec, mais nous hésitons à le mettre à l’eau sur le mer ouverte. Il n’y a certes pas de vent en ce moment, mais il peut se lever très vite et entre les îles, les directions du vent ne sont pas prévisibles sans connaissances locales très précises.
Surtout le maquereau sur la droite vaut la peine. Le lieu jaune est impossible à tenir en main.
Le poisson colle sur la grille de mauvaise qualité, le papier aluminium aide, mais le goût du barbecue en souffre. Le lieu jaune n’ayant quasiment pas de goût comparé au maquereau, nous l’avons assaisonné au pistou.
Vers la fin du repas, il faut quand même mettre une petite veste. Il pleut dans les environs, cela forme de beaux arcs-en-ciel, mais l’air refroidit en même temps.
Sur cette île l’aventurier Ragnar Thorseth a rénové un village de pêcheurs pour en faire un hôtel.
C’est le plus long, le plus haut et le plus connu des huit ponts de la Route de l’Atlantique.
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