Nous faisons un petit bond vers le nord, sur la presqu’île directement au sud de Syracuse. Sur cette route, on passe entre des plantations ce citronniers.
Costa Bianca del Plemmirio
Il y a une randonnée un peu casse-gueule à faire vers le nord, mais nous n’en faisons que la moitié et nous retournons dès la Punta Travernara. Le vent s’est remis à souffler désagréablement. Au camion, nous passons le reste de l’après-midi en lisant. Nous restons la nuit sur le lieu même, à quelques pas du phare. Ce n’est pas spécialement charmant mais on reste tout à fait tranquilles.
Nous sommes à la recherche de lieux de pêche, mais il faudrait un ligne d’une vingtaine de mètres uniquement pour rejoindre l’eau. Il y a un vent infernal et les chances de coincer les plombs et les hameçons dans ces rochers sont extrêmement grandes. Nous ne tentons pas notre chance, le matériel de pêche restera rangé dans le camion pendant tout notre périple autour de la Sicile.
Les rochers calcaire érodés sont extrêmement saillants.
La ville du lendemain est déjà en vue.
La pyramide au centre est la monstrueuse église Santuario Madonna delle Lacrime.
Le phare, près duquel nous restons, a été établi en 1859, c’est le premier signal visible du port de Syracuse.
On se serait bien mis plus près mais la route est barrée à toute circulation. Le bâtiment est en piteux état comme beaucoup de phares en Italie.
Nous sommes garés près d’une maison en ruine où logent des chiens errants. Ils nous laissent tranquilles jusqu’au matin où ils se mettent à aboyer sans raison apparente. Mais ainsi nous nous levons tôt pour continuer d’avancer vers le nord.
Carrière antique sur la Punta della Mola
Une dernière étape matinale avant Syracuse. Le cap est couvert de carrières débutant à l’âge de bronze, mais la majeure partie des blocs ont été découpés par les grecs. Les ruines de maisons datent de la secondes guerre mondiale. Le cap offre aussi le vue sur Syracuse et l’Etna derrière.
On voit des ruines et un terrain visiblement fortement travaillé par l’homme.
Le côte au nord de la Penisola della Maddalena est assez verticale.
Ce sont surtout les grecs qui ont taillé ici des blocs dans le calcaire coquillier. Entre-temps le niveau de la mer est ici un peu monté.
Le calcaire coquillier est très grossier et il est fortement érodée en bordure de la mer.
Vue vers la ville où nous nous rendons par la suite.
Au premier plan les immeubles moins charmants de Syracuse. Le volcan est fortement enneigé.
Le centre ancien de Syracuse se trouve sur une presqu’île pointant dans le golfe.
Ce phare de 1858 marque l’entrée nord dans le Golfe de Syracuse.
Ce phare de 1864 marque l’entrée sud dans le Golfe de Syracuse.
C’est l’emblème d’un hôtel de luxe et non pas une mosquée.
No Comments