Pour André, Syracuse a quelque chose de symbolique. Dans les années 1980, il voyageait souvent en train entre entre Nice et Vienne. Dans la gare de Venezia Mestre, se trouvait aussi des trains en partance pour Siracusa. Cette distance pour une ligne de train l’avait toujours fascinée. On approche cette fois-ci la ville en camion et par le sud. Nous commençons par la visite des imposants vestiges antiques à l’ouest du centre de Syracuse.
Le parking est gratuit dans la Viale Augusto tout près, ça doit être chaotique ici en saison, mais même à ce jour des surveillants de parking auto-proclamés avec tickets faussés et tout ce qu’il va avec sont actifs. Il faut ignorer ces malfrats même si la police passe en souriant. S’il y a de la place, il y a aussi de la place pour des gros camping-cars. Ne pas acheter de tickets pour le site archéologique avant la vraie entrée de l’autre côté la rue (GPS 37.075239, 15.277912).
L’amphithéâtre romain de Syracuse
On commence historiquement du mauvais côté, dans les ruines romaines. Il y du ménage à faire, d’ailleurs la moitié n’est pas accessible.
L’Amphithéâtre de Syracuse est un édifice taillé dans le roc aux alentours du 2e siècle, il avait une capacité de 20000 spectateurs, et formait une ellipse de 140 mètres de long pour 119 mètres de large, ce qui faisait de cet amphithéâtre le plus grand de Sicile. Des combats de fauves et de gladiateurs s’y déroulèrent durant l’Antiquité. Le monument avait deux entrées, une au nord et une à l’opposé, au sud.L’Amphithéâtre de Syracuse avait, au centre, un vaste creux rectangulaire, originellement couvert, relié par un passage souterrain à l’extrémité nord du monument, sur l’axe du couloir d’entrée: il s’agit d’œuvres souterraines nécessaires pour les effets utilisés pendant les spectacles. Autour de l’arène, la cavea possédait un haut podium, derrière lequel se trouvait un couloir couvert pour permettre aux fauves et aux gladiateurs de pénétrer dans l’arène. Sur les premiers gradins, furent retrouvés l’inscription de citoyens romains importants. (Source: Wikipédia)
Le monument avait deux entrées, une au nord et une à l’opposé, au sud.
L’autel de Hiéron II
De l’immense autel de Hiéron II, construit entre -241 et -215, il ne reste qu’un long soubassement en ligne droite, de 198 × 22 m, taillé dans la roche. Tout le reste a été réutilisé au 16e siècle pour édifier les fortifications espagnoles de la ville. (Source: Wikipédia)
On ne voit que les fondations de l’autel, le temple était sur la droite au moins aussi large que l’autel est long.
Le théâtre grec de Syracuse
Nous passons aux grecs qui avaient construit leur théâtre dans la roche mère, donc beaucoup est encore conservé. Son utilisation n’a jamais cessé depuis le 5e siècle avant notre ère.
Le théâtre grec de Syracuse se situe sur le versant sud de la colline Temenite, surplombant la ville moderne de Syracuse. Il a d’abord été construit au -5e siècle et rénové pendant la période Romaine. Il semble que le théâtre a été reconstruit dans le courant du troisième siècle, après -238 et certainement avant la mort de Hiéron II en -215 , la transformant dans la configuration que l’on voit aujourd’hui. Sa structure a été étendue, en tenant compte de la forme de la colline Temenite et des meilleures possibilités pour l’acoustique. Une autre caractéristique typique des théâtres grecs est la célébration de la vue panoramique, s’appliquant également au théâtre de Syracuse, offrant une vue sur la baie du port et l’île d’Ortygie. Aujourd’hui, il fait partie du Patrimoine Mondial de l’Unesco Syracuse et les rochers de la Nécropole de Pantalica. L’utilisation du théâtre pour les événements d’été, de musique, chant et danse est autorisé depuis 2014. (Source: Wikipédia)
La cavea du du théâtre grec de Syracuse a un diamètre de 139m, l’une des plus grandes du monde grec, et avait à l’origine 67 rangées de sièges, la plupart taillés dans la roche, et divisé en neuf secteurs (cunei) par des escaliers d’accès. Une voie (diazoma) tourne autour du théâtre à mi-hauteur de la cavea, le divisant en deux. (Source: Wikipédia)
Plusieurs paries du Parc archéologique de Néapolis ne sont pas accessible, cela n’entrave cependant pas la visite.
La scène, devant, a subit des multiples modifications lors des 900 ans d’utilisation, elle contenant beaucoup de techniques pour les représentations. La fosse la plus importante servait au rideau, qui sortait du bas. La petite maison du 19e siècle défigure un peu le cadre.
Au-dessus du théâtre se trouve une terrasse et une voie d’accès venant du nord-ouest creusée dans la roche.
Les Latomies de Syracuse
Juste au-dessous due théâtre grec se trouve le plus grand centre de concentration de l’ère antique avec travaux forcés.
Les latomies sont des carrières de la région de Syracuse en Sicile. Le travail y était particulièrement éprouvant. Les parois creusées au fil des années formaient une gigantesque prison naturelle. C’est là qu’au -4e siècle sont enfermés 7000 Athéniens après l’échec de l’expédition de Sicile. Plus tard, sous l’Empire romain, c’est là que sont envoyés de nombreux condamnés et beaucoup de chrétiens. Le terme de latomie est aujourd’hui synonyme de tortures et de souffrances. (Source: Wikipédia)
Aujourd’hui s’y trouve un vaste jardin.
La Latomia del Paradiso est la plus célèbre et la plus visitée: les galeries sont soutenues par d’immenses piliers. La pittoresque Oreille de Denys marque l’endroit où, dit-on, le tyran Denys l’Ancien venait écouter les conversations de ses prisonniers. Et effectivement, on entend bien des voix quand on se trouve sur la partie haute côté est du théâtre grec de Syracuse. Les galeries atteignent à cet endroit une hauteur de 23 m et des largeurs de couloirs d’une dizaine de mètres. (Source: Wikipédia)
La forme de l’ouverture semble presque naturelle, mais il s’agit d’une cavité artificielle. On y reconnaît bien les traces du ciseau. La forme est choisie pour pouvoir extraire beaucoup de roche sans devoir soutenir la galerie.
Ce début de carrière se trouve à droite de l’Oreille de Denys.
Le jardin de citronniers contraste très fort avec l’histoire atroce du site.
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