Nous avançons en direction nord vers un des seuls campings ouverts en cette saison sur cette côte: le Camping la Timpa dans la zone de Santa Maria la Scala à Acireale. Les rues sont très pentues, l’entrée du camping est quasiment à angle droit, mais cela semble passer même avec une caravane. Arrivé la veille fatigués de la visite de Syracuse, nous explorons le port en en contre bas du camping dès le matin. Le temps est changeant entre ciel bleu et nuages denses. Plus tard sous l’Etna, on aura même de la neige.
Santa Maria la Scala
Ce village est construit autour de son port. Toutes les autres habitations et cultures se trouvent soit en terrasse, soit sur le plateau d’Acireale une centaine de mètres plus haut.
La petite plage semble avoir été le port historique. On trouve essentiellement des petits bateaux de pêche.
Le camping La Timpa est en haut à gauche. Droit devant se trouve un pinacles de basalte avec une tourelle au sommet.
Capo Mulino
Le Capo Mulini forme une baie avec une sorte de port naturel et un gros phare accessible à pied par un chemin dont on ne sait pas s’il est privé ou public.
Aci Trezza
Aci Trezza est encore un peu plus loin au sud. C’est une ville qui se veut mondaine et comme il fait beau à midi durant ce jour où beaucoup sont en vacances, cela se ressent, il y a inhabituellement vraiment beaucoup de monde pour la saison. Les îlots volcaniques devant la côte sont intéressants, la ville est sinon sans charme particuliers.
Sur le Faraglione grande se trouve une statue de madone
La Isola Lachea accueille le siège d’une station d’études de biologie de l’Université de Catane.
La côte est densément construite sous l’Etna
Nous voyons le phare du Capo Mulini presque mieux d’Aci Trezza.
Les Isole dei Ciclopi vus d’un peu plus loin au sud.
Vue vers le sud.
Au Camping la Timpa
Nous restons deux nuits à ce camping sous les citronniers et autres agrumiers. Personne ne cueille les citrons, pamplemousses, pomélos et clémentines. Beaucoup sont mûrs et tombent par terre. Voyant d’autres campeurs en ramasser, nous faisons de même. Comme nous sommes sur le chemin du retour à la maison, nous remplissons sans compter les zones libres du coffre. À la maison, nous sommes surpris de la douzaine de kilos de fruits.
Le camping est bien tenu, les douches chaudes fonctionnent. L’accueil est bien sûr souvent désert et il faut appeler le gardien au téléphone. Il n’y a peut-être des emplacements délimités en saison, mais ce début janvier les trois camping-cars présents font comme ils veulent. Nous sommes garés avec notre Trafic ainsi pour ne pas avoir d’arbre au-dessus de nous (bruit gênant quand il pleut) et pour être près d’une borne électrique car il fait frais la nuit.
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